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Des acteurs de tous les horizons célèbrent les Journées de la persévérance scolaire à l’Assemblée nationale

Près de 200 personnes ont célébré les Journées de la persévérance scolaire (JPS) dans le cadre du cocktail annuel organisé à l'Agora de l'Assemblée nationale. Cette grande mobilisation, qui témoigne de l'importance accordée à la réussite éducative au Québec, a permis de souligner le rôle que nous avons tous à y jouer.

Organisée par le Réseau québécois pour la réussite éducative, la cinquième édition du cocktail de la persévérance scolaire a réuni le porte-parole des JPS Laurent Duvernay-Tardif, des élus de toutes les formations politiques, des représentants des Instances régionales de concertation (IRC), ainsi que des acteurs de tous les secteurs - affaires, municipal, scolaire, collégial, communautaire et gouvernemental.

«Depuis maintenant 19 ans, les Journées de la persévérance scolaire mobilisent des partenaires de tous les secteurs et de toutes les régions du Québec derrière un objectif commun : la réussite éducative», a déclaré d'entrée de jeu Audrey McKinnon, directrice générale du Réseau québécois pour la réussite éducative. Cette édition n'a pas fait exception. Du 13 au 17 février, des milliers d'activités ont été déployées à travers la province, que ce soit dans les établissements scolaires, les milieux communautaires, et les municipalités, entre autres, pour honorer la persévérance scolaire des jeunes et des adultes.

Andrée Mayer-Périard, présidente du Réseau québécois pour la réussite éducative et directrice générale de Réseau réussite Montréal, a tenu à rappeler le rôle important que nous avons tous à jouer à l'égard de la réussite éducative: «Puisque je peux témoigner de l'action collective sur plusieurs décennies, je me permets de souligner qu'au moment où des enjeux importants et complexes se manifestent, nous devons nous y investir avec encore plus de détermination. Notre action se conjugue au présent pour le futur de nos jeunes!»

Laurent Duvernay-Tardif, porte-parole des JPS depuis maintenant cinq ans, a expliqué l'importance que revêt cette implication pour lui: «L'éducation contribue à donner une opportunité égale à tous, et nous devons la prioriser. Il est important que les jeunes se sentent bien dans leur environnement scolaire pour qu'ils puissent s'y épanouir et être stimulés. Et il est tout aussi important que les enseignants se sentent bien dans les écoles où ils travaillent, et que leur profession soit valorisée.»

La soirée s'est poursuivie avec un panel sur le rôle de l'entourage à l'égard de la persévérance scolaire. Les échanges ont souligné la contribution essentielle des parents, des enseignants, du personnel scolaire et parascolaire, des intervenants communautaires et des employeurs, pour ne nommer que ceux-ci. Ce panel était composé de Bernard Drainville, ministre de l'Éducation, Marwah Rizqy, députée de Saint-Laurent et porte-parole de l'opposition officielle en matière d'éducation et d'enseignement supérieur, Pascal Bérubé, député de Matane-Matapédia et porte-parole du troisième groupe d'opposition en matière d'éducation et d'enseignement supérieur, et Ruba Ghazal, députée de Mercier et porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière d'éducation.

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